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l'arbitre de horseball
26 octobre 2015

Sortie de secours

génériqueAprès avoir traité le cas d'une sortie involontaire du joueur non porteur de ballon dans mon post précédent : "une entrée discrète", je vous propose de nous pencher sur la sortie volontaire de l'aire de jeu, quel qu'en soit le motif. Un joueur peut décider de quitter l'aire de jeu à tout moment, souvent pour des raisons relevant de sa sécurité ou de celle de sa monture. J'ajoute, pour le regretter, que certains joueurs marquent parfois ainsi leur mauvaise humeur... mais là n'est pas l'objet de ce post. 

Le cas est donc caractérisé par un franchissement du boudin, volontaire, et par un arrêt dans la zone de sécurité. Il se distingue clairement du cas précédent pour lequel le retour sur le terrain se faisait dans le mouvement ; le caractère involontaire supposé du geste permettant alors de sanctionner un avantage ou une action de gêne.

Dans ce deuxième cas, le joueur s'est exclu du jeu et il n'est pas remplacé. L'action n'est donc pas anodine, et ne doit être réalisée qu'en cas de réel besoin, sous peine de laisser son équipe affronter à 3 un effectif adverse au complet. Le retour sur l'aire de jeu, ou le remplacement du joueur par un coéquipier ne sera possible que lors d'un arrêt de jeu. Un manquement à ce principe est sanctionné d'une P3Naturellement, l'arbitre laissera jouer l'avantage au profit de l'équipe adverse, le cas échéant. Il ne faudrait pas, en effet, qu'une faute volontaire soit commise pour casser l'élan de l'adversaire vers le but...

Le cas d'un joueur qui sort pour chuter de cheval est traité de la même manière, bien que le caractère volontaire de la chute puisse être mis en doute... on considérera que la sortie, elle, est bien volontaire - et l'arrêt du joueur est alors incontestable. Sauf problème de sécurité ou blessure grave portée à son attention, l'arbitre n'a pas de raison de siffler cette chute. A défaut, le jeu se poursuit. La sortie étant "volontaire" elle ne doit par ailleurs pas occasionner de choc avec les occupants de la zone de sécurité. 

Le rôle du référé est là encore essentiel, le retour du joueur (ou d'un remplaçant) sans attendre l'arrêt de jeu se déroulant souvent derrière l'arbitre à cheval. 

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28 mars 2013

It's a long way to.... Lamotte (article saison 2013-2014 - une version plus récente sera publiée sur le blog)

imageSi les beaux jours se font attendre, voilà que se profilent ceux des horseballeurs des divisions Club et Jeunes. Je veux naturellement parler des Championnats de France qui se dérouleront du 18 au 20 mai prochains au parc équestre fédéral de Lamotte Beuvron (Loir et Cher). Point d'orgue de la saison pour ces catégories, Lamotte est un "must", l'événement à ne pas manquer ; 21 terrains de horse-ball, qui verront s'affronter quelque 2 500 cavaliers sur le week-end. Bref, une ambiance unique...

Mais comment une équipe peut-elle se qualifier pour Lamotte ? A ma grande surprise, et en échangeant avec quelques lecteurs du blog, je me suis rendu compte que certains d'entre vous croient que la qualification est liée aux performances des équipes tout au long de l'année. Or, il n'en est rien... La question des conditions de qualification aux Championnats de France mérite donc un vrai tour d'horizon. Retour sur le principe : 

Le règlement établit le principe des conditions de participation à la saison annuelle de horseball, pour toutes les divisions, du Club à la Pro Élite, dans son article 2.2. Reconnaissons que cet article est bien long et bien compliqué, mais il est vrai qu'il traite de la saison et du Championnat de France de toutes les catégories de horseballeurs.

Décodons donc ce texte, pour le résumer à un principe simple : chaque année, la FFE détermine le nombre d'engagements nécessaires au cours du championnat régional pour accéder aux championnats de France. C'est donc bien le nombre de journées de compétition dans lesquelles le Club est engagé qui déterminent son accès - ou non - aux terrains de Lamotte. 

Quant aux performances au cours de la saison, elles influeront sur la répartition des équipes entre les différents niveaux de poules nationales, aprés la clôture des engagements. C'est la FFE qui établit cette répartition, fonction des de la saison régionale et de la performance des équipes aux Championnats de France de l'année précédente. J'avoue que cette dernière phase reste un peu mystérieuse pour moi, comme elle donne lieu à e sempiternels commentaires des équipes et des joueurs, mais il est probablement difficile de constituer des poules homogènes entre équipes qui jouent dans des championnats de niveaux très différents...

Une poule comprend en principe 8 équipes et s'organise par élimination directe. A l'issue du tirage au sort, 4 matches se dérouleront le premier jour. Les gagnants de ces 4 matches s'affronteront pour les places 1 à 4 de leur poule les jours suivants, les 4 perdants n'auront plus d'espoir de podium et concourront pour les places 5 à 8. Le second jour, deux matches sont organisés entre les équipes victorieuses du premier jour ; les deux gagnants de ces matches s'affronteront le dernier jour pour la médaille d'or et celle d'argent. Les deux perdants du deuxième jour peuvent encore espérer un podium, puisque l'équipe qui saura se défaire de son adversaire le dernier jour emportera le bronze.

Dans la seconde partie du tableau, les perdants du premier jour s'affronteront sur la même logique pour les places de 5ème et de 6ème (gagnnants du deuxième jour) et pour les 7ème et 8ème place (perdants de la deuxième journée).

Voilà pour les principes qui, j'espère, vous sont désormais plus clairs. Dans un post à suivre, nous irons plus loin sur le sujet en apportant des précisions sur la notion d'engagement pour les équipes de la catégorie Club adultes, et je devrais également vous proposer un focus sur les spécificités applicables aux jeunes.

Pour les équipes Lorraines du Championnat Club et Jeunes, retrouvez le détail des équipes engagées sur la page suivi des engagements (pages dans le menu horizontal)

31 janvier 2014

Conditions d'engagement

Logo-Horse-Ball_listitemA la dernière journée de compétition, je me suis rendu compte que nombreux sont ceux qui ne connaissent pas les conditions d'engagement des joueurs. Et tout particulièrement les conditions d'âge et de niveau d'équitation exigées selon les catégories. Je vous propose donc de retrouver ici l'essentiel - sur cette question - sous forme d'un tableau. Cette question n'est pas neutre, qui avec les équidés, constitue souvent le motif de disqualification d'une équipe.

L'âge à prendre en compte est celui qui sera atteint par le cavalier au cours de l'année civile, et non celui déjà atteint ou celui qui serait effectif pendant la saison concernée. La situation doit donc être appréciée en début de saison (en septembre). L'âge déjà atteint par le joueur, ou celui qu'il atteindra d'ici au 31 décembre détermine sa catégorie jusqu'à la fin de l'année. Après le premier janvier, il convient de déterminer la catégorie d'engagement pour le reste de la saison et l'âge qui sera atteint par le joueur au cours de l'année civile à venir - même après la fin de la saison - est alors pris en compte. Certains jeunes horseballeurs doivent ainsi changer d'équipe en cours de saison... Le niveau de Galop exigé doit, lui, être effectif au moment où le cavalier est engagé.

Des surclassements sont possibles, mais je traiterai de cette question dans un post spécifique....

Catégories

Conditions d’âge

Niveau d’équitation (Galop mini)

Moustiques

8 ans maxi.

1

Poussins

9 / 10 ans

2

Benjamins

11 / 12 ans

2

Minimes

13 / 14 ans

3

Cadets

15 / 16 ans

4

Juniors

17 / 18 ans

4

Seniors

15 ans et plus

4

Majors

27 ans et plus

4

Open

15 ans et plus

2 et 3 maxi.

2 février 2017

Le retour de la cravache...

imageLe Père Noël est passé en retard, pour les petits horseballeurs, mais il ne les a pas oubliés. Il est vrai que nous sommes quelques uns à lui avoir écrit Poste restante au pôle Nord :

En un mot comme en cent, nos Moustiques et Poussins retrouvent la possibilité de recourir à la cravache sur le terrain, à compter du 1er février 2017. A n'en pas douter, une décision qui va ravir joueurs, parents et entraîneurs.

Comme par le passé, ils devront en faire un usage raisonnable - sans martyriser outre mesure les poneys qui doivent être bien traités. Il s'agit d'une aide, et non d'un instrument de punition. Les arbitres y veilleront.

Et bien sûr, la cravache doit être attachée à la selle, comme c'était le cas autrefois.

Pour toutes les autres catégories de joueurs, on rappellera utilement que l'usage de la cravache est interdit sur le terrain, mais autorisé sur le terrain de détente.

15 mars 2019

Le Grand Tournoi 2019 est lancé !

IMG_GT19L'édition 2019 du Grand Tournoi se déroulera du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin, avec un accueil des équipes le jeudi. Attention pour les étourdis qui ont l'habitude de jouer du samedi au lundi inclus ;)

Les chefs d'équipe sont attendus le jeudi à 18 heures, juste après la réunion des officiels de compétition.

Le Réglement de la compétition est déjà accessible sur le site de la FFE. L'occasion de faire le point sur les conditions de qualification.

 

 

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13 juillet 2021

Lamotte 2021

IMG_0768

Pour ceux qui, ce week-end encore, m'interrogaient sur la tenue ou non du grand Tournoi en 2021, la FFE vient d'apporter une réponse claire. Il y  aura bien une édition 2021 des Championnats de France de horse-ball à Lamotte-Beuvron, pendant les vacances de la Toussaint : du jeudi 4 au samedi 6 novembre 2021

Exceptionnellement, les conditions d'engagement ont été allégées pour tenir compte des restrictions liées à la situation sanitaire pendnt la saison 2020-2021. Ainsi, et pour toutes les catégories, il suffira de justifier d'une seule rencontre disputée pour pouvoir inscrire une équipe à cette édition 2021 (comme toujours, il doit s'agir d'un compétition officielle déclarée sur le SIF).

La période de qualification (pendant laquelle cette rencontre doit avoir été jouée) a également été adaptée : ainsi, seront prises en compte toutes les compétitions jouées entre le 11 mai 2020 et le 17 octobre 2021... pas de panique, donc, il vous reste un peu de temps à la rentrée si vous n'avez pas encore repris la compétition !Comme toujours, il peut s'agir d'un matchplein ou de deux périodes jouées dans une triangulaire par exemple.

Clôture des engagements le lundi 18 octobre 2021. A bientôt sur les terrains du Parc équestre fédéral !

 

16 février 2013

Tirer à blanc... et noir

imageVous l'aviez compris, ce post traite naturellement du tirage au sort. Un sujet relativement simple, dont l'interprétation relève autant de l'usage que de la lettre du règlement. Celui-ci ne dit pas grand chose, en effet, sur les conditions de ce tirage au sort. On y lira simplement que l'arbitre effectue un tirage au sort avant le match...
En pratique, c'est souvent l'arbitre à cheval qui procède au tirage au sort, sur le terrain, juste avant le match. Il y a là un petit cérémonial qui participe de l'ambiance, mais cette pratique n'est pas obligatoire. 
Le tirage au sort peut parfaitement être effectué sur le terrain d'échauffement. Un bon moyen pour gagner du temps lorsque la journée est chargée où que le retard s'est accumulé sur le programme...
J'ajoute que l'arbitre référé est tout à fait habilité à réaliser ce tirage au sort, sur le terrain d'échauffement ou sur le terrain du match.
En pratique, l'arbitre se munira d'une pièce, et à défaut, d'un objet quelconque, le sifflet par exemple, qu'il cachera dans une de ses mains. Il proposera à l'un des capitaines de choisir une main... et s'en remettra à la chance.
 
A chacun sa méthode pour choisir le capitaine qui tentera sa chance. En l'absence de disposition règlementaire, je vous livre la mienne : lorsque les capitaines sont de sexe différent, j'applique l'adage qui offre la priorité aux dames, en vérifiant l'accord du cavalier masculin, par stricte courtoisie. Si les capitaines sont de même sexe, je vérifie leur date de naissance et donne la priorité au plus jeune. Proposition que j'ai également la courtoisie d'annoncer à l'autre capitaine.
Après tout, ce choix n'est pas déterminant, puisque celui qui tente sa chance... peut ne pas en avoir.
 
Pour plus d'informations, je vous renvoie vers les posts relatifs au ballon (une règle à deux balles - ... ne perdez pas la boule) et au capitaine (pas de brassard... ) qui influent sur le tirage au sort et l'engagement
 
Téléchargez la fiche à conserver : fiche_19_tirage_au_sort
12 février 2014

Lamotte 2014, quelques précisions sur les cavaliers

image

A la lecture du règlement du Grand Tournoi 2014, j'ai eu la surprise de découvrir dans les conditions de qualification une nouveauté... à moins, bien sûr,  que j'aie mal lu le règlement de l'an passé... En effet, le nombre de compétitions jouées par équipe, nécessaire pour accéder aux championnats de France, est resté inchangé par rapport à 2013, mais les cavaliers engagés doivent désormais avoir joué - individuellement - au moins deux compétitions pour pour pouvoir se qualifier. C'est donc une condition supplémentaire à intégrer, au moment d'engager les équipes sur le SIF.

Il faut y être attentifs, d'autant que le règlement 2014 rappelle opportunément que le fait d'avoir pu inscrire par informatique un cavalier (ou un équidé) ne valide pas cette participation. c'est à l'engageur de vérifier que les conditions sont bien remplies. Au-delà des spécificités de l'engagement des catégories jeunes pour lesquelles je vous renvoie vers le post de l'année dernière, je vous rappelle qu'un joueur Club (séniors) ne peut jouer que dans une seule équipe à Lamotte. Le Championnat de France de horse ball 2014 Club est par ailleurs fermé aux joueurs ayant participé depuis le 1er janvier 2014 à une épreuve Amateur ou Pro (et aux championnats de France juniors Elite).

 

14 octobre 2012

Un tour de passe passe...

imageSi vous avez lu le post "Trois petites passes et puis s'en vont", vous savez désormais ce qui constitue une passe... ou pas. La règle du "deux fois trois" n'a pas de secret pour vous, dés lors que vous savez compter jusqu'à trois ? Tant mieux :)

Mais le monde idéal n'existe pas, et certaines situations de jeu viennent compliquer le décompte des passes, parfois pour l'interrompre et le faire repartir à zéro... et parfois sans conséquences. Je vous propose une petite revue de détail.

Un ballon au sol interrompt de le décompte, naturellement. Et s'il est relevé par l'équipe qui était en possession du ballon, celle-ci devra exécuter trois passes. Mais un ballon qui reste sur le pare-botte n'est pas tombé au sol et le décompte des passes se poursuit s'il est ramassé par l'équipe qui en avait la possession.

On a vu, sur le post précédent, qu'un toucher de ballon réalisé par un coéquipier n'interrompt pas le décompte des passes. Mieux, il compte même pour une passe. Il y a de nombreux autres cas de toucher, sans interception ; par un cheval, le cerceau, un adversaire... Qu'en est-il dans ce cas ? Retenez que tant que l'adversaire n'a pas pris possession du ballon, le décompte se poursuit.

Ainsi, un ballon touché par l'adversaire, et même volleyé volontairement n'interromp pas le décompte des passes s'il est récupéré par un coéquipier. De même lorsque le ballon est dévié ou touché par un équidé (quelle que soit l'équipe à laquelle appartient son cavalier). Enfin, le rebond sur le cerceau n'interrompt pas non plus le décompte des passes.

Faut-il préciser que si le ballon est touché/dévié par un adversaire ou sa monture, celui-ci ne compte pas comme un troisième cavalier ? Cela va sans dire... et mieux en le disant.

Dernier cas de figure, l'arrachage. Lorsqu'il échoue, le décompte des passes se poursuit pour l'équipe attaquante.

Les arbitres seront évidemment attentifs à bien comptabiliser les passes lors de ces "accidents de jeu"

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_10_passe

14 octobre 2012

Trois petites passes et puis s'en vont...

imageLe "deux fois trois" est une des règles de base du horse-ball. Par deux fois trois, on entend la règle qui veut que l´on ne puisse aller au marquer qu'après qu'aient été effectuées au moins trois passes, entre trois joueurs différents.

Cette règle, comme celle des 10 secondes, est destinée à donner du rythme à notre sport, et à le rendre plus spectaculaire. À raison de quelque 6 secondes pour traverser le terrain tout droit au galop, on comprend vite l'utilité de cette petite difficulté supplémentaire...

C'est certainement la règle la plus connue, y compris du spectateur le moins expérimenté. Et pourtant, elle donne souvent lieu à de nombreux débats... "Y avait trois passes, là !". Comptez vos passes. Cela vous évitera nombre de déconvenues.

 Je vous propose donc, dans ce post, de rappeler ce qu'est une passe... ce n'est pas inutile, vous le verrez.

Il y a passe lorsque le ballon quitte les mains d'un joueur et qu'il est récupéré par un de ses coéquipiers sans avoir touché le sol. Peu importe que la passe soit en avant, en arrière, sur le côté... Toutes les directions sont acceptées. Il y a ainsi passe, lorsque le joueur qui a ramassé le ballon le lance à un coéquipier, même s'il n'est pas encore remonté en selle.

D'abord, retenez qu'il faut que le ballon quitte les mains du lanceur. Un simple passage de la main à la main n'est pas une passe. Ce geste est fréquent chez les très jeunes qui se donnent le ballon, mais pas seulement... Les arbitres veilleront à ce que le ballon soit réellement libre. Certains départs de pénalités jouées (P3 ou P2) sont effectués sans passe franche...

Tout toucher de ballon entre deux joueurs de la même équipe constitue une passe, même si le 2eme joueur n'a pas pris la balle dans les mains. Ainsi un volleyage, même involontaire, devra être compté comme une passe. Résumons : un joueur A lance un ballon, qui est dévié par son coéquipier B avant d'être récupéré par son autre coéquipier C : il y a eu là deux passes.

Puisque l'on ne parle que de toucher de ballon, dans le règlement, j'admets pour ma part tous les "touchers", volontaires ou non. Ainsi en ira-t-il d'un volleyage du bras, involontaire. A l'extrême, un ballon qui rebondirait sur l'épaule ou le casque d'un coéquipier constituerait un toucher de ballon ! En revanche, le cheval n'est pas un joueur et le volleyage par le corps ou la tête du cheval ne devra pas être compté.

Pour finir, on rappellera utilement que le lancer de touche n'est pas une passe

Pour en savoir plus, téléchargez la fiche pratique : fiche_10_passe

28 mars 2013

Engagez-vous... Engagez-vous... Vous verrez du pays....

imageDans un post précédent, j'ai eu l´occasion de vous expliquer, ou de vous rappeler, que la participation aux Championnats de France Clubs est conditionnée par le nombre d'engagement au cours de la saison. Ceci posé, je vous propose d'aller un peu plus loin et de revenir sur cette notion d'engagement :

Peu importe la composition des équipes en cours d'année, les cavaliers pouvant changer en cours de saison. Ce sont les engagements du Club qui seront comptabilisés en tout état de cause. En catégorie Club (adultes), les engagements au cours de l'année doivent se comptabliser toutes catégories confondues. Ainsi, un Club qui engage sur la saison une équipe R1 (régional élite), une équipe R2 et une R3 (certains championnats régionaux le permettent) additionnera tous les engagements de toutes ces équipes pour déterminer son total.

Un engagement doit s'entendre comme ayant été déclaré à la FFE... et effectif. Seuls seront comptabilisés les engagements déclarés sur le SIF (service informatique fédéral) dans les délais. La participation effective à la compétition est également indispensable pour être comptabilisée. Une équipe forfait le jour de la rencontre ne sera pas considérée comme ayant été engagée.

Pour la saison 2013, la FFE a fixé à 6 le nombre d'engagements - et de participations effectives - nécessaires pour qu'une équipe Club puisse accéder aux Championnats de France (Je reviendrai sur le cas des jeunes dans un prochain post). Attention, nous parlons de journées de compétition et non du nombre de matches disputés. Une compétition compte pour un seul engagement, même si l'équipe a joué plusieurs matches sur la journée.  En revanche, une journée du championnat R1 tenue par exemple le même jour qu'une journée du championnat R2 permet de comptabiliser deux engagements si le Club a engagé - et fait jouer - une équipe dans chacune de ces deux catégories. De même, un Club engageant deux équipes R1 (par exemple) sur une même journée de compétition comptabilisera ces deux engagements.

A 12 engagements, le Club pourra engager deux équipes aux Championnats de France Club, et ainsi de suite, par multiple de 6...

Un dernier point : peu importent les joueurs engagés aux Championnats de France au final - selon les règles exposées ci-dessus - qu'ils aient joué ou non pendant la saison. En revanche, le Championnat de France Clubs sera fermé aux joueurs ayant participé à une épreuve Amateur ou Pro depuis le 1er janvier 2013.

Pour les équipes Lorraines du Championnat Club et Jeunes, retrouvez le détail des équipes engagées sur la page suivi des engagements (pages dans le menu horizontal)

8 octobre 2012

Un galop d'essai... à l'engagement

imageJ'ai déjà eu l'occasion d'écrire dans un autre post (le ramassage de l'engagement) que cette action très spectaculaire doit se dérouler au galop. Les jeunes joueurs et les débutants dans notre sport ont parfois du mal à lancer leur monture au galop ou à lui faire maintenir cette allure, et le passage au trot à la hauteur du ballon n´est pas si rare. Que faire dans ce cas ?

La tentative de ramassage au trot devra être sanctionnée comme le ramassage lui-même à cette allure. L'action étant interdite, le fait de la tenter tout de même doit être interprété comme une faute. Le joueur qui sent son cheval passer au trot ne devra donc pas tenter le ramassage. S'il reste en selle et passe, il permet à ses coéquipiers de tenter à leur tour le ramassage. On ne saurait trop lui conseiller de remonter en selle s'il a esquissé le mouvement, et de lever la main pour montrer à l'arbitre qu'il renonce au ramassage. Pour ma part, j'estime qu'un simple esquisse de mouvement, sans lancer réellement le bras vers le ballon ne doit pas être sanctionnée... 

Si le cavalier engage un vrai mouvement de ramassage au trot, même s'il reste loin du ballon, il sera responsable d'une P3 contre son équipe. 

Évidemment, s'il s'agit d'un match engageant des moustiques ou des poussins, cette règle devrait s'apprécier de la même manière, en remplacant le trot par le pas. En effet, ces catégories ne sont pas obligées de ramasser le ballon du coup d'envoi au galop. Le trot leur est permis mais pas le pas, évidemment. L'arbitre fera preuve d'une certaine souplesse, dans ces matchs de très jeunes horseballeurs.

22 octobre 2012

Tour de contrôle...

imageLe règlement a prévu très clairement les éléments du harnachement comme les protections des chevaux et poneys. Les arbitres doivent vérifier avant la rencontre que tous les équidés présents sur le terrain présentent bien un équipement réglementaire. Peu importe lequel des deux arbitres va réaliser ce contrôle, mais il est indispensable. Pour ma part, j'aurais tendance à penser qu'il peut être effectué par l'arbitre référé, sur le terrain ou à la détente.

Ce contrôle s'effectuera en même temps que celui de l'équipement des cavaliers. Il convient que l'arbitre fasse preuve d'autorité et demande clairement à chaque équipe de lui consacrer le temps nécessaire – finalement très court. Toutes à leur préparation, les équipes ne sont pas toujours très réceptives mais elles doivent se soumettre à cette formalité. L'usage du sifflet peut y aider.

Les arbitres pourront – à ce stade – refuser de laisser un jouer un cavalier dont la monture ne serait pas correctement équipée, jusqu'au moment où l'équipement manquant ou détérioré aura été changé. Il faut être intransigeant avec ce contrôle, trop souvent négligé, il en va de la sécurité des cavaliers.

 

27 janvier 2014

Le ballon est de sortie...

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Rares sont les matches au cours desquels on n’assiste pas à un de ces lancers de ballon acrobatiques ; ce geste désespéré du joueur qui veut éviter de sortir du terrain en le gardant dans les mains. Trop tard dans la plupart des cas, d’ailleurs… Car chaque joueur sait bien qu’il offrirait dans ce cas une P3 à l’équipe adverse.

La sanction est la même, lorsque le ballon est lancé hors du terrain, lors d’une passe manquée ou d’un tir au but maladroit. Dans ce cas, l’arbitre devra siffler une P3 contre l’équipe qui a touché le ballon en dernier… et non, comme on le dit souvent, contre l’équipe qui a propulsé le ballon hors de l’aire de jeu en tentant le but ou la passe !

Les deux arbitres veilleront donc à repérer les ballons déviés par l’adversaire – cas dans lequel il faut renverser le bénéfice de la pénalité… 

Il est parfois difficile de reconstituer l’action sous les buts, notamment chez les très jeunes joueurs qui ont tendance à s’agglutiner en paquet derrière la ligne des 10 m, attaquants et défenseurs confondus. Si les arbitres ne sont pas sûrs de l’enchaînement des faits, et ne peuvent déterminer si le ballon a été touché par les défenseurs, ils peuvent toujours estimer qu’il y a une présomption en faveur des défenseurs qui ne sont pas à l’origine du tir litigieux… ou choisir de repartir sur un entre-deux, en prenant soin de préciser leur décision aux joueurs.   

Lorsque le ballon est sorti sur le petit côté, malgré la présence du filet réglementaire (et désormais obligatoire), il est souvent difficile de le récupérer rapidement et l’arbitre veillera à demander un temps mort, afin que la course du chronomètre ne fasse pas perdre de précieuses secondes de jeu. Le jeu reprendra à son coup de sifflet.

La pénalité se joue à l’endroit de la faute. Le long des boudins de fond pour une sortie du petit côté – à l’aplomb du lieu où elle a franchi le bord du terrain. Sur les grands côtés, la pénalité se jouera là où la balle est sortie, le long du boudin si l’équipe bénéficiaire de la P3 est dans son camp ; sur la ligne du milieu dans le cas contraire. Mise à jour suite au règlement 2017 : toutes les P3 se jouent sur la ligne du milieu.

 

16 mars 2013

Sur notre lancée...

imageJe continue sur ma lancée des posts relatifs à la touche, en abordant justement le lanceur dans ce nouveau sujet. D'autres vont suivre, qui tenteront de répondre à toutes les questions que vous vous posez sur celui sur lequel pèse la lourde responsabilité de procéder à la remise en jeu après que l'adversaire ait marqué...

Comme les autres joueurs, le lanceur doit aller prendre place rapidement...  et naturellement rester en place pendant la touche... Mais où doit-il se placer ?

Inutile de rappeler qu'il doit se placer devant la chaise de l'arbitre référé. Jusque là, rien de bien sorcier - bien que cela ne soit pas précisé dans le règlement - même si les moins expérimentés de nos cavaliers ont parfois besoin d'une petite piqûre de rappel au début d'une rencontre. L'usage a retenu cette position, qui permet d'avoir un arbitre de chaque côté de la touche ; un usage justifié, donc.

Le règlement stipule que le lanceur se positionne le long du boudin. Sans autre précision de l'article 7.9, on sera donc contraint de se reporter au sens des mots pour interpréter l'expression "le long du boudin"...  A mes yeux, cela signifie clairement que le joueur doit rester proche du boudin. Il ne s'avancera donc pas exagérément.  A défaut d'un lanceur collé au boudin, on tolérera - en l'absence de disposition contraire ou plus précise - que le lanceur s'avance d'un mètre, mais guère plus.

Le règlement précise également que le lanceur doit se placer de manière à pouvoir lancer dans l'axe de la ligne du milieu. On acceptera donc toutes les positions du cheval et du cavalier, qui n'est pas obligé de s'asseoir dans sa selle, du moment que le ballon est positionné sur le repère de la la ligne du milieu.

Tant que le lanceur n'est pas placé correctement, l'arbitre ne peut siffler la remise en jeu. Les arbitres lui demanderont de se déplacer tant qu'ils ne seront pas satisfaits. Si la mise en place tarde de ce fait, l'arbitre doit siffler une P3 pour l'équipe adverse. Pour la mise en oeuvre de cette sanction, je vous renvoie à la lecture du post "resté sur la touche".

25 décembre 2012

Le cheval d'arbitre

image

Le règlement a prévu qu'il appartenait à l'organisateur de la compétition de fournir un cheval à l'arbitre. C'est une règle de bon sens qui est universellement connue, me semble-t-il... C'est en effet le plus pratique Et le plus simple.

Le règlement n'apporte pas de précision supplémentaire sur le cheval d'arbitre, en dehors de son équipement, sur lequel nous reviendrons. Ainsi, la taille de la monture n'est-elle pas précisée. Non plus, d'ailleurs, que sa docilité ou son degré d´aptitude au horseball. Notre sport suppose à minima que le cheval sur le terrain ne soit pas effrayé par le ballon...

Soyons clairs, lors d'une compétition, l'organisateur engage ses meilleurs chevaux avec ses équipes et ne réservera donc à l'arbitre que des chevaux disponibles dans son Club. C'est normal. Il importe pourtant que l'arbitre ne soit pas handicapé par une monture inadaptée à sa morphologie, aux équidés présents sur le terrain, et aux contraintes de notre sport. S'il passe son temps concentré sur sa monture, il ne pourra arbitrer correctement.

Le règlement a donc prévu qu'un arbitre peut refuser un cheval, avant ou pendant le match. Il faut user de manière raisonnée et raisonnable de ce droit, mais il ne faut pas hésiter à s'en servir si c'est indispensable.

L'arbitre peut d'ailleurs amener son propre cheval pour arbitrer. Il suffit alors d'obtenir l'accord de l'organisateur, qui n'a en principe aucune raison de refuser.

Le cheval d'arbitre lui est amené préparé, équipé et détendu, sauf si l'arbitre décide de le détendre lui-même bien sûr. Dans tous les cas, l'arbitre le montera quelques instants sur le terrain avant le match. Le règlement prévoit que le cheval est sur place 30 mn avant le match. Un cheval de Club est forcément sur place... Il faut donc entendre qu'il est disponible et prêt à être détendu 30 mn avant le match.

31 mai 2015

On ne doit pas toujours croiser...

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Et non, je ne vais pas vous parler de vos attaques, mais plutôt de... votre muserolle. Par souci d'élégance sans doute, vous êtes en effet de plus en plus nombreux (et nombreuses) à utiliser de jolies muserolles croisées. Vous semblez donc ignorer que ce type de harnachement est interdit sur les terrains de horseballLe règlement est pourtant clair. Le point sur cette question :

A première vue, rien n'interdit l'usage de la muserolle croisée, me direz-vous, à la lecture de l'article 5.4 du règlement. En effet, le cinquième point de la partie A de cet article, consacré au filet indique que "l'usage d'œillères est interdit" que "les éventuelles protections des montants ne peuvent excéder 2 cm d'épaisseur" et enfin que "le flot de rènes doit être noué". 

La réponse se situe donc ailleurs, en l'occurence dans le deuxième point de la partie A, relatif à la martingale. Depuis le règlement 2014, une précision a été apportée, pour préciser que la martingale doit être fixée sur une muserolle type française. Les choses sont donc claires. C'est une préoccupation de confort de votre monture, qui serait très contrainte par une pression sur une muserolle italienne (cf. Photo d'illustration).

Il existe sans doute des modèles de muserolle croisée pouvant répondre aux exigences du règlement, mais celui-ci ne laisse guère de place à l'interprétation. Alors un conseil, cavalières et cavaliers... ne prenez pas de risque avec le harnachement et équipez vous systématiquement d'une muserolle type française.

 

 

12 juin 2014

Grand Tournoi et petite cuisine ...

génériqueArbitre et joueur au Grand Tournoi 2014, j'ai à nouveau été interrogé sur la mécanique qui concourt à attribuer les places à l'intérieur des différentes poules. Le cas le plus simple - une poule de 8 équipes - semble assez bien maîtrisé par les joueurs et les coaches, même si j'ai    - en revanche - pu entendre quelques approximations, parfois amusantes, sur le bord des terrains. Les choses deviennent carrément plus floues pour les poules comprenant un nombre d'équipes différent. Et le cas n'est pas si rare, d'ailleurs... Du coup, je vous propose de revenir sur la petite cuisine du Tournoi en détaillant les différents systèmes sportifs en vigueur cette année - et sans doute pour l'année prochaine. A la clé, une meilleure compréhension des enjeux pour les joueurs... et nos supporters.

Pour faciliter les choses, je traiterai séparément chacun des cas de figure en commençant par un petit rafraîchissement des connaissances sur le cas le plus fréquent, la poule de 8 équipes. Il s'agit ici de détailler le système sportif à l'intérieur d'une poule, et non de tenter de vous expliquer comment la répartition se fait entre les poules d'une catégorie ; sujet compliqué que j'ai déjà abordé par ailleurs.

La poule de 8 équipes est organisée sur un schéma facile à comprendre. Un tirage au sort est effectué pour organiser 4 matches le premier jour, samedi. Les 4 perdants de ces matches ne pourront prétendre qu'aux places 5 à 8 de la poule, alors que les 4 gagnants conservent leur chance de podium.

Le second jour - dimanche - le gagnant du match 1 est opposé au gagnant du match 2, le gagnant du match 3 au gagnant du match 4. On parle de demi-finales. Les gagnants de cette deuxième rencontre du Tournoi sont assurés de monter sur le podium. Ils s'affronteront le lendemain - lundi - en finale, pour déterminer qui obtiendra le titre de champion de France de la catégorie en s'imposant et qui se verra décerner l'argent et un titre de vice-champion de France.

Pour les perdants des demi-finales du dimanche, les choses sont plus compliquées, puisqu'une seule équipe montera sur le podium pour ceindre la médaille de bronze en s'imposant à l'autre, lors de la petite finale du 3ème jour.. La pression reste donc particulièrement vive ; c'est tout ou rien et chacun devra jouer son va-tout.

En ce qui concerne les équipes malheureuses du premier jour, le schéma est identique à celui que je viens d'exposer. Le perdant du match 1 est opposé à celui du match 2, celui du match 3 à l'équipe vaincue le premier jour sur le match 4. Les deux gagnants du jour s'opposeront le 3ème jour - lundi - pour déterminer les 5ème et 6ème places. Les deux perdants du dimanche s'opposeront le dernier jour pour les 7ème et 8ème places de la poule.

Un petit schéma valant mieux que de grands discours, voici un aperçu :

Grand_Tournoi_système_sportif

14 novembre 2013

L'arbitrage en France

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Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer la lecture de la première partie du dossier que www.horse-ball.org consacre à l'arbitrage de notre sport, qui n'est autre qu'une interview de votre serviteur ! Merci aux nombreux lecteurs du blog, qui ont attiré l'attention sur le modeste arbitre Club que je suis ! Bonne lecture :

http://www.horse-ball.org/actu/index.php?rub=6335

 

27 novembre 2016

effort prolongé... temps-morts équipes

 

imageL'usage des temps-morts est assez bien connu : les arbitres en demandent autant qu'ils en éprouvent le besoin - sans abuser, bien sûr pour ne pas casser le rythme ; chaque équipe peut en demander un par période de jeu. Une éventuelle demande supplémentaire se sanctionne d'une P3. Différents posts détaillent le temps-mort et son usage ; il sont accessibles en cliquant sur le tag "temps-mort".

Attention toutefois à ne pas oublier que l'on ne peut demander de temps-mort pendant les prolongations. (j'entends, évidemment, pas de temps-mort équipe). Sauf disposition spécifique du règlement de l'épreuve (c'est arrivé au Grand Tournoi), cette demande est rigoureusement inerdite et sera sanctionnée d'une P3.

J'ajoute que l'arbitre doit être attentif à ce qu'un deuxième temps-mort éventuellement demandé dans la même période, en toute fin de match, ou un temps-mort équipe pendant une phase de prolongations ne constitue pas un acte d'anti-jeu manifeste ! Dans ce cas, il conviendrait alors de monter la faute, en accordant une P2 voire une P1. La situation est en revanche difficile à juger, bien sûr, et il conviendrait de voir à quel moment et dans quelles conditions ce temps-mort irrégulier aura été demandé.

 

29 mai 2017

Touche : le ballon à terre, quelques généralités et deux définitions.

 

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Alors que se profilent les championnats de France Club et Jeunes, et à la demande générale, je reprends la plume pour revenir sur la touche. Une phase de jeu sensible, qui occasionne de nombreuses fautes ! (dédicace spéciale pour ma coéquipière, Lydie !).

J’ai déjà traité le placement du lanceur, et je reviendrai sur celui des joueurs de l’alignement et celui des joueurs de champ. Je vous promets également un post sur le lancer lui-même. En attendant, je vous propose de nous pencher, le temps d’un post ou deux, sur les règles qui régissent le ramassage du ballon tombé à terre après un lancement régulier.

Ce petit rappel ne devrait pas être inutile, si j’en juge par vos nombreuses questions sur le sujet… et par les fautes innombrables que je constate en arbitrant… ou en jouant.

On y reviendra, mais le lancer doit évidemment avoir été valable (et notamment tiré droit et dans le couloir, etc…). Jusque là, rien de bien sorcier me direz-vous…

Dans le cas qui nous intéresse, le ballon doit tomber au sol après avoir été touché par un joueur de l’alignement (un joueur ou un équidé, du reste) pour que l’on puisse parler du ramassage du ballon. Les autres cas se soldent en effet par un changement de lanceur, si le tir n’est pas droit, ou très souvent par une P3 en faveur de l’équipe adverse pour tous les autres cas de figure.

Si le ballon touche terre :

On distingue alors deux cas de figure : le ballon est tombé dans le couloir, ou il a été boxé dans un camp, dans lequel il est tombé. Le ballon boxé derrière l’alignement, dans le couloir ou non, n’est qu’une variante de ces deux cas de figure.

L’occasion de revenir sur quelques définitions. Le couloir de touche est délimité par les joueurs de l’alignement, qui se placent parallèlement de part et d’autre de la ligne du milieu, en laissant entre eux le passage d’un cheval (Art 6.10 B). Sans autre précision, on devra estimer que tout ballon tombé entre les joueurs de l’alignement est dans le couloir. Peu importe du reste où se trouvent réellement les joueurs à ce moment. Il est vrai que le ballon tombant entre les jambes des chevaux pourrait être considéré comme litigieux, mais le règlement ne saurait tout définir, et il reviendra à l’arbitre d’estimer si le ballon est alors dans le couloir et de l’annoncer. Ce couloir se prolonge devant les joueurs du premier rang et derrière le deuxième rang.

Le camp d’une équipe est en principe son côté, borné par la ligne du milieu (voit article 1.1 D). Dans le cas de la touche, et bien que le règlement n’en fasse pas mention expresse, il va de soi que le camp d’une équipe commence non pas sur la ligne du milieu, mais en dehors du couloir tel que défini ci-dessus.

Vous savez tout sur la définition des zones, il ne vous reste plus qu’à comprendre les règles de priorité de ramassage selon les 2 cas évoqués pour être des experts et briller sous le soleil de Lamotte ! Elles seront traitées dans 2 posts successifs, de même que je pense en consacrer un aux quelques défauts du texte – car il y reste quelques rédactions obscures sur lesquelles le règlement gagnerait à être modifié, sans que cela empêche toutefois la pratique de l’arbitrage.

 

29 mai 2017

Touche : la balle au camp...

IMG_2750Résumé des épisodes précédents : lors d’une touche, la balle lancée régulièrement a été touchée par un joueur de l’alignement et n’est pas tombée dans le couloir de touche (cas déjà vu dans un autre post). La voilà boxée et atterrissant dans le camp d'une équipe : comment réagir ?

 D’abord l’arbitre de chaise va annoncer la priorité pour l’équipe dans le camp de laquelle le ballon a atterri, de la voix et du geste – en tendant le bras vers le bas, du côté prioritaire. Les joueurs ont intérêt à l’écouter ou à le regarder.

 La balle peut indifféremment être boxée par un cavalier ou une monture. Elle atterrira en dehors du couloir de touche. Attention, peu importe l’équipe du cavalier qui a boxé le ballon. Seul compte le camp dans lequel celui-ci a fini sa course !  Peu importe alors que ce soit en avant de l’alignement, sur son côté ou derrière….

Ici, les joueurs de l’alignement ne sont pas prioritaires. La priorité appartient à tous les joueurs de l’équipe dans le camp de laquelle a atterri le ballon. Attention, cette priorité de ramassage est éphémère. Si elle n’est pas saisie rapidement, l’adversaire peut aller ramasser.

Ainsi, si la balle tombe au pied d’un joueur de champ, celui-ci doit tenter le ramassage – sauf à être dans l’impossibilité de le faire. Dans ce cas, il signale cette impossibilité et dégage rapidement la zone de ramassage,  faute de quoi son équipe est sanctionnée d’une P3.

De même, si un joueur de l’équipe prioritaire passe sur la balle sans tenter de ramasser, ou s’il tente et échoue, la priorité est perdue.

Une équipe qui tarderait à saisir sa priorité la perdrait également. Pour apprécier cette situation on vérifiera si la 1ère tentative intervient rapidement, dans le mouvement. Et sans que les joueurs s’arrêtent. Toutefois, le règlement autorise l’équipe prioritaire à se mettre dans le sens de l’attaque, s’il n’y a pas de retard.

Dans tous les cas, si la priorité est perdue, ou si l’équipe prioritaire tard, tout joueur en position de ramassage – quelle que soit son équipe – pourra ramasser… dans le respect des règles de sécurité et de priorité, naturellement.

15 septembre 2013

Le best-seller de la rentrée...

Logo-Horse-Ball_listitemLa pluie, la fraîcheur et les premières feuilles jaunies ont rappelé à tout un chacun que c'est la rentrée pour nos chères têtes blondes.. Pour le horseballeur aussi, septembre est synonyme de début de saison, même si nous l'avons tous attendu, au contraire des écoliers ! Et tombent aussi les feuilles pour nous... Les feuilles du règlement 2014, modifié comme chaque année à cette saison, et applicable depuis le 1er septembre. 

Je ne doute pas que vous allez tous vous précipiter sur cette nouvelle moûture avec délectation... mais à toutes fins utiles j'ai procédé pour vous à une lecture comparée des modifications entre les versions 2013 et 2014 et je viens d'envoyer une newsletter à tous les abonnés du blog, reprenant de manière exhaustive toutes les modifications, de la plus modeste à la plus importante. Pour ceux d'entre vous qui ne sont pas abonnés, pas de panique. Cette newsletter de septembre 2013 est accessible sur le blog. Vous la trouverez dans la barre de menu rouge, sous la photo, dans l'onglet "newsletter". Je saisis l'occasion de proposer à mes lecteurs de s'inscrire à cette newsletter, qui vous permettra surtout d'être alertés par mail à chaque nouveau post.

Globalement, on peut dire que ce règlement n'apporte pas beaucoup de modifications par rapport à celui de l'an passé. Il comprend toutefois quelques mesures dont vous devez avoir connaissance, relatives à l'équipement, à la sortie de l'aire de jeu ou à la touche. La principale novation porte sur l'anti-jeu. Je mettrai en ligne rapidement mes premières réflexions autour de cette mesure, intéressante...

Je vais également vérifier les fiches de règlement déjà publiées pour les mettre à jour, le cas échéant, et relire les posts du blog avec le même objectif. En cas de modifications, je ne manquerai pas de vous les signaler.

En attendant, je vous invite à lire la newsletter de septembre 2013 qui est arrivée dans votre boîte mail ou à la consulter sur le blog et je souhaite à chacun une bonne saison 2013-2014 !

 

12 juin 2014

Grand tournoi et poule de 7

affiche GT14

Le bel ordonnancement du système sportif des poules à 8 équipes est bousculé dés lors que le nombre d'équipes enngagées est modifié. Pas de panique pour autant, car tout a été prévu. Tous les cas de figures sont organisés, et les arbitres sont sensés connaître la marche à suivre dans chaque cas. Ainsi en est-il des poules de 7 équipes, qui ne permettent pas - et pour cause - d'organiser quatre matches le premier jour.

Dans ce cas, le premier jour - samedi - on organisera systématiquement deux matches et une triangulaire. Les équipes seront affectées à l'une ou l'autre de ces rencontres par tirage au sort.

A l'issue des matches du premier jour, sont organisées deux demi-finales le dimanche, afin de concourir pour les places 1 à 4. Elles prennent la forme d'un match plein, de deux fois 10 minutes. La première fera se rencontrer les deux gagnants des matchs du premier jour, alors que la seconde opposera les deux premiers de la triangulaire. Ces deux dernièrs sont déterminés par le calcul habituel en pareil cas, comme pour une triangulaire jouée sur le championnat régional.

Les deux gagnants s'affrontent le lundi en finale, pour le titre et la deuxième place. Les deux perdants se rencontrent, quant à eux, lors de la petite finale qui permettra à l'un d'entre eux de monter sur la troisième marche du podium et à l'autre d'obtenir la quatrième place.

Les deux équipes battues lors des matchs pleins du premier jour, et l'équipe qui obtient le moins bon résultat de la triangulaire s'affronteront, quant à elles, pour les places 5 à 7. La compétition prend alors la forme de deux triangulaires successives, le dimanche puis le lundi. Le classement final pour les places 5 à 7 est déterminé par les résultats cumulés des deux triangulaires, selon les règles de comptage de points habituelles.

schéma sportif : Grand_Tournoi_système_sportif

 

 

27 novembre 2016

Le placement de la pénalité 2

IMG_0919Avec la parution du règlement 2016, apparaissait une vraie nouveauté relative au placement lors de la P2. En substance, le règlement imposait que tous les joueurs soient placés dans le même sens lors d'une P2 jouée, attaquants comme défenseurs. De quoi mettre à bas, les tactiques usuelles travaillées à l'entraînement sur la P2. J'avais évoqué cette situation l'an passé dans un post ("un peu de bon sens" modifié depuis)

Un peu de bon sens - l'arbitre de horseball

La version 2016 du règlement - applicable depuis septembre - apporte relativement peu de modifications sur le jeu. Elle formalise plutôt des pratiques d'arbitrages déjà largement partagées. Il en va tout autrement de la P2, sur laquelle le règlement apporte une modification substantielle .

http://horseballarbitre.canalblog.com

Un post modifié, en effet, car le règlement 2017 a apporté une réponse à la question que je posais alors : si tous les joueurs doivent toujours se placer dans le même sens, il est désormais précisé qu'ils doivent faire face au but.

Reste évidemment la question d'un éventuel demi-tour pour rentrer à la maison, opéré par l'équipe attaquante dés le coup de sifflet. Cette solution n'est pas interdite. En revanche, il faut être attentif à ce que ce choix ne provoque pas un danger. En effet, et je l'évoquais déjà l'an passé, rien n'empêche les attaquants de retourner le jeu, avant de faire à nouveau demi-tour en tournant court. Les défenseurs se seraient alors retournés et se trouveraient en contre-sens - au mieux - Dans ce cas, et à défaut de solution proposée par le règlement (imposer que le ballon traverse la ligne du milieu avant tout nouveau demi-tour, par exemple), l'arbitre devrait siffler immédiatement contre les attaquants s'il estime qu'il y a danger au moment du demi-tour. Faute de le faire, ce sont les défenseurs qui se trouveraient en situation de contre-sens... un comble ! Inévitable pourtant, puisque c'est le porteur de ballon qui définit le sens du jeu. Cela sera donc sans doute une situation de jeu difficile à apprécier....

 

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Grand Tournoi 2014

imageLe podium Club 5 du Grand Tournoi 2014, avec mes super coéquipiers : n°1 Marianne, n°2 Maxence, n°3 Laura, n°4 Fanny, n°6 moi. Notre groom de choc Julie et Patrice, le coach. L'illustration qu'on peut revenir à la compétition à 50 ans, en dépit d'un coude rafistolé :)

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