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l'arbitre de horseball

12 septembre 2013

Les seigneurs des anneaux

En attendant lundi, à 19h30... et 22h30... la bande annonce de l'émission qu' Equidia Life va consacrer au horseball :

 

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28 mars 2013

It's a long way to.... Lamotte (article saison 2013-2014 - une version plus récente sera publiée sur le blog)

imageSi les beaux jours se font attendre, voilà que se profilent ceux des horseballeurs des divisions Club et Jeunes. Je veux naturellement parler des Championnats de France qui se dérouleront du 18 au 20 mai prochains au parc équestre fédéral de Lamotte Beuvron (Loir et Cher). Point d'orgue de la saison pour ces catégories, Lamotte est un "must", l'événement à ne pas manquer ; 21 terrains de horse-ball, qui verront s'affronter quelque 2 500 cavaliers sur le week-end. Bref, une ambiance unique...

Mais comment une équipe peut-elle se qualifier pour Lamotte ? A ma grande surprise, et en échangeant avec quelques lecteurs du blog, je me suis rendu compte que certains d'entre vous croient que la qualification est liée aux performances des équipes tout au long de l'année. Or, il n'en est rien... La question des conditions de qualification aux Championnats de France mérite donc un vrai tour d'horizon. Retour sur le principe : 

Le règlement établit le principe des conditions de participation à la saison annuelle de horseball, pour toutes les divisions, du Club à la Pro Élite, dans son article 2.2. Reconnaissons que cet article est bien long et bien compliqué, mais il est vrai qu'il traite de la saison et du Championnat de France de toutes les catégories de horseballeurs.

Décodons donc ce texte, pour le résumer à un principe simple : chaque année, la FFE détermine le nombre d'engagements nécessaires au cours du championnat régional pour accéder aux championnats de France. C'est donc bien le nombre de journées de compétition dans lesquelles le Club est engagé qui déterminent son accès - ou non - aux terrains de Lamotte. 

Quant aux performances au cours de la saison, elles influeront sur la répartition des équipes entre les différents niveaux de poules nationales, aprés la clôture des engagements. C'est la FFE qui établit cette répartition, fonction des de la saison régionale et de la performance des équipes aux Championnats de France de l'année précédente. J'avoue que cette dernière phase reste un peu mystérieuse pour moi, comme elle donne lieu à e sempiternels commentaires des équipes et des joueurs, mais il est probablement difficile de constituer des poules homogènes entre équipes qui jouent dans des championnats de niveaux très différents...

Une poule comprend en principe 8 équipes et s'organise par élimination directe. A l'issue du tirage au sort, 4 matches se dérouleront le premier jour. Les gagnants de ces 4 matches s'affronteront pour les places 1 à 4 de leur poule les jours suivants, les 4 perdants n'auront plus d'espoir de podium et concourront pour les places 5 à 8. Le second jour, deux matches sont organisés entre les équipes victorieuses du premier jour ; les deux gagnants de ces matches s'affronteront le dernier jour pour la médaille d'or et celle d'argent. Les deux perdants du deuxième jour peuvent encore espérer un podium, puisque l'équipe qui saura se défaire de son adversaire le dernier jour emportera le bronze.

Dans la seconde partie du tableau, les perdants du premier jour s'affronteront sur la même logique pour les places de 5ème et de 6ème (gagnnants du deuxième jour) et pour les 7ème et 8ème place (perdants de la deuxième journée).

Voilà pour les principes qui, j'espère, vous sont désormais plus clairs. Dans un post à suivre, nous irons plus loin sur le sujet en apportant des précisions sur la notion d'engagement pour les équipes de la catégorie Club adultes, et je devrais également vous proposer un focus sur les spécificités applicables aux jeunes.

Pour les équipes Lorraines du Championnat Club et Jeunes, retrouvez le détail des équipes engagées sur la page suivi des engagements (pages dans le menu horizontal)

28 mars 2013

Engagez-vous... Engagez-vous... Vous verrez du pays....

imageDans un post précédent, j'ai eu l´occasion de vous expliquer, ou de vous rappeler, que la participation aux Championnats de France Clubs est conditionnée par le nombre d'engagement au cours de la saison. Ceci posé, je vous propose d'aller un peu plus loin et de revenir sur cette notion d'engagement :

Peu importe la composition des équipes en cours d'année, les cavaliers pouvant changer en cours de saison. Ce sont les engagements du Club qui seront comptabilisés en tout état de cause. En catégorie Club (adultes), les engagements au cours de l'année doivent se comptabliser toutes catégories confondues. Ainsi, un Club qui engage sur la saison une équipe R1 (régional élite), une équipe R2 et une R3 (certains championnats régionaux le permettent) additionnera tous les engagements de toutes ces équipes pour déterminer son total.

Un engagement doit s'entendre comme ayant été déclaré à la FFE... et effectif. Seuls seront comptabilisés les engagements déclarés sur le SIF (service informatique fédéral) dans les délais. La participation effective à la compétition est également indispensable pour être comptabilisée. Une équipe forfait le jour de la rencontre ne sera pas considérée comme ayant été engagée.

Pour la saison 2013, la FFE a fixé à 6 le nombre d'engagements - et de participations effectives - nécessaires pour qu'une équipe Club puisse accéder aux Championnats de France (Je reviendrai sur le cas des jeunes dans un prochain post). Attention, nous parlons de journées de compétition et non du nombre de matches disputés. Une compétition compte pour un seul engagement, même si l'équipe a joué plusieurs matches sur la journée.  En revanche, une journée du championnat R1 tenue par exemple le même jour qu'une journée du championnat R2 permet de comptabiliser deux engagements si le Club a engagé - et fait jouer - une équipe dans chacune de ces deux catégories. De même, un Club engageant deux équipes R1 (par exemple) sur une même journée de compétition comptabilisera ces deux engagements.

A 12 engagements, le Club pourra engager deux équipes aux Championnats de France Club, et ainsi de suite, par multiple de 6...

Un dernier point : peu importent les joueurs engagés aux Championnats de France au final - selon les règles exposées ci-dessus - qu'ils aient joué ou non pendant la saison. En revanche, le Championnat de France Clubs sera fermé aux joueurs ayant participé à une épreuve Amateur ou Pro depuis le 1er janvier 2013.

Pour les équipes Lorraines du Championnat Club et Jeunes, retrouvez le détail des équipes engagées sur la page suivi des engagements (pages dans le menu horizontal)

28 mars 2013

Les jeunes à Lamotte 2013

imageL'accès des équipes jeunes aux Championnats de France Jeunes relève de la même logique que celle qui conditionne l'accès des adultes de la catégorie Club à cette compétition. On se reportera donc utilement aux deux posts précédents. Toutefois, j'ai jugé utile de leur consacrer un post supplémentaire pour évoquer à la fois le nombre d´engagements exigés par le FFE pour chaque catégorie d'âge, mais surtout pour revenir sur les particularités liées aux surclassements en cours de saison.

La FFE a fixé à 6 le nombre d'engagements exigés pour les Minimes, Cadets et Juniors, comme pour les adultes. Ce nombre a été réduit pour s'établir à 4 engagements pour les Moustiques, Poussins et Benjamins. Ainsi, un Club qui aura engagé 4 fois une équipe Benjamin dans la saison pourra-t-il engager une équipe Benjamin à Lamotte. A 8 journées, ou 4 pour deux équipes, il pourra engager 2 équipes aux Championnats de France...

Une équipe qui joue surclassée pendant le Championnat régional pourra toutefois être engagée dans sa catégorie d'âge à Lamotte, dés lors qu'elle a été engagée le nombre de fois fixé par la FFE... pour sa propre catégorie d'âge. A titre d'illustration, on considérera une équipe de benjamins, engagée en championnat minime pendant la saison, faute d'adversaires de sa catégorie. Celle-ci pourra être engagée aux Championnats de France Benjamins, et elle devra justifier pour cela de 4 engagements pendant la saison (et non de 6 engagements, exigés des minimes). Elle pourrait aussi choisir d'être surclassée à Lamotte - même si cela semble peu probable, après avoir été engagée le nombre de fois exigé pour la catégorie supérieure pendant la saison.

Le règlement autorise les joueurs à être engagés dans la catégorie immédiatement supérieure. On additionnera donc tous les engagements de ces équipes pour estimer le total ; dans leur catégorie ou dans la catégorie supérieure, même lors d'un surclassement occasionnel. Attention toutefois, c'est l'équipe qui est concernée et non les joueurs. Ainsi, un joueur surclassé individuellement dans une équipe de la catégorie supérieure pendant la saison peut accompagner cette équipe à Lamotte, ou jouer dans une équipe de sa catégorie d'âge.

Les équipes Cadets et Juniors pourront comptabiliser tous les engagements pendant la saison en Pro, Amateurs ou Féminines, et les additionner à leurs participations au Championnat Club de leur catégorie d'âge. Là encore, il ne suffit pas qu'un ou plusieurs joueurs de l'équipe aient été engagés à ces épreuves, mais il faudra que l'équipe entière ait été engagée sur le SIF en tant que telle.

Pour les équipes Lorraines du Championnat Club et Jeunes, retrouvez le détail des équipes engagées sur la page suivi des engagements (pages dans le menu horizontal)

18 mars 2013

Souffler n'est pas jouer... Bouger n'est pas lancer...

Concernant la mise en place du lanceur de touche, on a pu lire dans le post précédent (sur notre lancée) ce qu'il en était du moment qui précède le coup de sifflet. Je vous propose à présent de nous pencher sur le positionnement du lanceur après que l'arbitre ait sifflé la remise en jeu.

Après le coup de sifflet, et jusqu'au lancer proprement dit, le lanceur ne devrait pas se déplacer. En effet, le règlement rappelle qu'il a l'obligation de lancer le ballon dans le couloir de touche, précisant qu'il doit le faire dans l'axe de la ligne du milieu.

Entendons nous, il ne s'agit pas d'indiquer que le cheval du lanceur doit rester immobile, (comme c'est la cas, lors du tir d'une P1) mais que le lancer doit s'effectuer en respectant l'axe de la ligne du milieu. Une monture dont le déplacement serait réduit, ou qui s'avancerait un peu, ne constituerait aucune faute, dés lors que le ballon reste sur l'axe.

En revanche, un lanceur qui se laisserait embarquer par sa monture dans un déplacement prématuré, ou qui s'y risquerait, ne pourrait en aucun respecter cette obligation. Même s'il lance le ballon entre les deux joueurs du premier rang, celui-ci ne sera jamais dans l'axe... Peu importe d'ailleurs que le lanceur parte vers le camp adverse ou vers le sien, en la matière.

L'arbitre sifflera une P3, si la balle n'est pas lancée. Il en ira de même, si elle est lancée depuis l'extérieur du couloir, l'axe n'ayant pu être respecté. Dés que le lancer ne peut plus respecter l'équité, ces conditions sont réunies ; inutile d'attendre que le lanceur se soit écarté franchement de l'axe...Toutefois, si ce lancer "réflexe" devait profiter à l'équipe adverse, j'estime qu'il faut appliquer la règle de l'avantage et laisser jouer. Evidemment, s'il en résulte une situation confuse sans que l'équipe adverse puisse profiter de cet avantage, on pourra toujours revenir à la faute initiale.

Dés qu'il a lancé le ballon, le lanceur peut se mettre en mouvement.

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16 mars 2013

Sur notre lancée...

imageJe continue sur ma lancée des posts relatifs à la touche, en abordant justement le lanceur dans ce nouveau sujet. D'autres vont suivre, qui tenteront de répondre à toutes les questions que vous vous posez sur celui sur lequel pèse la lourde responsabilité de procéder à la remise en jeu après que l'adversaire ait marqué...

Comme les autres joueurs, le lanceur doit aller prendre place rapidement...  et naturellement rester en place pendant la touche... Mais où doit-il se placer ?

Inutile de rappeler qu'il doit se placer devant la chaise de l'arbitre référé. Jusque là, rien de bien sorcier - bien que cela ne soit pas précisé dans le règlement - même si les moins expérimentés de nos cavaliers ont parfois besoin d'une petite piqûre de rappel au début d'une rencontre. L'usage a retenu cette position, qui permet d'avoir un arbitre de chaque côté de la touche ; un usage justifié, donc.

Le règlement stipule que le lanceur se positionne le long du boudin. Sans autre précision de l'article 7.9, on sera donc contraint de se reporter au sens des mots pour interpréter l'expression "le long du boudin"...  A mes yeux, cela signifie clairement que le joueur doit rester proche du boudin. Il ne s'avancera donc pas exagérément.  A défaut d'un lanceur collé au boudin, on tolérera - en l'absence de disposition contraire ou plus précise - que le lanceur s'avance d'un mètre, mais guère plus.

Le règlement précise également que le lanceur doit se placer de manière à pouvoir lancer dans l'axe de la ligne du milieu. On acceptera donc toutes les positions du cheval et du cavalier, qui n'est pas obligé de s'asseoir dans sa selle, du moment que le ballon est positionné sur le repère de la la ligne du milieu.

Tant que le lanceur n'est pas placé correctement, l'arbitre ne peut siffler la remise en jeu. Les arbitres lui demanderont de se déplacer tant qu'ils ne seront pas satisfaits. Si la mise en place tarde de ce fait, l'arbitre doit siffler une P3 pour l'équipe adverse. Pour la mise en oeuvre de cette sanction, je vous renvoie à la lecture du post "resté sur la touche".

10 mars 2013

Resté... sur la touche !

On l'a vu dans un post précédent, il convient que les équipes se mettent en place rapidement pour la touche. Il en va du rythme de la rencontre. Mais il ne suffit pas de se dépêcher... Encore faut-il que la touche puisse se dérouler - elle-même - rapidement.

Or, au niveau Club, il peut arriver que le déroulement de la touche soit un peu laborieux, les joueurs les plus jeunes ou les moins expérimentés ayant du mal à se mettre en place correctement... et à y rester...

En clair, il peut arriver que le lanceur ait du mal à se mettre en place correctement, ou à se replacer suite à une remarque des arbitres. Quant aux joueurs de l'alignement, ils ont parfois du mal à maîtriser leurs montures, et à s'installer tranquillement. Sans compter que les arbitres sont souvent contraints de demander aux joueurs de se placer correctement, occasionnant des mouvements parfois un peu laborieux... Le cas n'est pas si rare...

Le règlement assimile clairement ce cas à celui où une équipe tarde manifestement à se mettre en place (art 8-4). Et il prévoit expressément la même sanction : une P3 au centre de terrain pour l'équipe adverse. 

Là encore, il faut tenir compte de l'âge, du niveau des équipes et de l'avancement dans la saison pour interpréter la situation. Il s'agit de permettre aux équipes de se mettre en place (et de maîtriser leurs montures) pendant un temps raisonnable, aux ordres des arbitres. Mais quand cette opération tourne à la "punition", il faut savoir mettre fin aux souffrances des joueurs... en sifflant la P3 qui permettra de repartir du bon pied.

Evidemment, cela ne devrait jamais arriver avec les équipes des niveaux les plus élevés (Régional élite - R1) et l'arbitre devrait se montrer exigeant, sanctionnant plus rapidement. Il pourra - pour tous les niveaux - tolérer qu'un joueur sorte de l'alignement et soit remplacé par un de ses coéquipiers sur le terrain, si cela se fait rapidement.

Dans tous les cas, lorsque la difficulté se répète, l'arbitre avertira le capitaine de veiller au bon déroulement des touches et lui annoncera qu'une sanction est désormais prévisible...

Téléchargez la fiche pratique : T comme touche, généralités : fiche_20_touche

8 mars 2013

Une touche... d'originalité

imageLa touche est une action de jeu trés fréquente, lors d'un match de horseball ; fréquente mais aussi soulevant de nombreuses questions, si j'en juge par vos messages.

Commençons par le début : tout passionné de horse ball sait que, dans notre sport, nous ne faisons rien comme les autres... en plus de s'obstiner à jouer au ballon, lancé au galop ssur un équidé d'une demi-tonne, nous respectons nos propres logiques ! Si, dans la plupart des sports collectifs de ballon, la touche est une remise en jeu aprés que le ballon soit sorti du terrain, au horseball, la touche est le moyen de remettre la balle en jeu, après qu'un but ait été encaissé.

Ou tout au moins est-ce le cas pour l'ensemble des catégories, à l'exception des moustiques, poussins et benjamins qui effectuent la remise en jeu sous forme d'une P3 jouée sous leur but.

Inutile de préciser, par ailleurs, que c'est évidemment l'équipe qui a encaissé le but qui va bénéficier de la remise en jeu, même si cet avantage n'est pas une certitude absolue : encore faut-il réussir à le concrétiser en prenant possession du ballon...

La touche est fréquente et son déroulement est trés codifié, mais - au final - ses règles sont parfois assez mal connues des joueurs eux-mêmes. Je vous propose donc, lors des semaines qui viennent, de consacrer une série de posts à la touche. Nous aborderons sa mise en place, le lanceur, les joueurs de l'alignement et du champ, et enfin, les conséquences de la chute du ballon à terre.

Bonne lecture !

Téléchargez la fiche pratique : T comme touche, généralités : fiche_20_touche

8 mars 2013

Une touche... de rapidité !

Un but encaissé n'interrompt pas le chronomètre. L'action va se poursuivre et il convient donc que les équipes se mettent en place rapidement, dans l'intérêt du rythme du jeu ; notion primordiale dans notre sport d'attaque, aux périodes de jeu courtes !

Naturellement, c'est là le cas général, qui ne peut connaître d'exception que si le ballon est inaccessible parce que tombé derrière le pare-bottes, par exemple, ou si une équipe a demandé un temps mort après le but. Dans tous les autres cas, la mise en place est rapide, comme ne manque pas de le préciser expressément le règlement, qui indique que quand une équipe tarde manifestement à se mettre en place, l'arbitre doit siffler une P3, jouée au centre du terrain

Soyons clairs ! Cela ne signifie pas que l'arbitre doit exiger que les équipes galopent pour se mettre en place... mais que cela doit se faire "dans le mouvement". Les mots ont un sens : Il faut sanctionner une équipe qui "tarde manifestement", ce qui signifie que l'arbitre recherchera, soit une lenteur excessive, soit le caractère intentionnel.

La lenteur excessive se constate quand une équipe casse le rythme de la partie à cause de son retard à se mettre en place. Par extension, une équipe qui échoue à ramasser le ballon sous ses buts pour aller lancer une touche, malgré ses tentatives répétées, doit être sanctionnée par une P3. Naturellement, le rythme de la partie doit s'apprécier au regard de cette même partie, et l'arbitre adaptera sa réaction à celui-ci, et plus généralement au niveau des équipes concernées. Plus les joueurs sont jeunes ou inexpérimentés, plus il sera compréhensif. De même, il tiendra compte de l'évolution de la saison en étant plus exigeant à la fin de celle-ci.

Dans tous les cas, l'arbitre encouragera les joueurs à se mettre en place rapidement, et plus encore dans une partie rythmée, trés disputée...

Attention : si l'équipe qui a marqué tarde à se mettre en place - tout à sa joie d'avoir marqué, et à l'auto-congratulation - elle court le risque que la touche soit lancée sans elle. Dés que le lanceur et un seul joueur de son équipe sont en place, l'arbitre fait effectuer la remise en jeu ! C'est là une règle impérative du règlement, qui précise que l'arbitre fait effectuer la remise en jeu, et non qu'il peut faire effectuer... qui s'appréciera malgré tout au cas par cas, avec la souplesse évoquée ci-dessus.

Mais la faute peut aussi présenter un caractère intentionnel. Ainsi en va-t-il d'une équipe qui mène au score, et qui tentera de gagner du temps, pour empêcher son adversaire de remonter au score, ou simplement d'imprimer un rythme qui le permette... C'est une forme d'anti-jeu qui doit être sanctionnée. Cette notion d'équipe qui mène au score s'apprécie en fonction de la différence de but, et du temps résiduel, naturellement.

Confronté à cette derniere situation - et sans forcément recourir tout de suite à une pénalité - l'arbitre veillera à siffler trés vite les remises en jeu, dés que le lanceur et un joueur de son équipe sont en place - comme le prévoit le règlement - afin de reprendre le contrôle du rythme de jeu et d'imposer ainsi à l'équipe qui en serait tentée, de renoncer à cet anti-jeu. Si cela ne suffisait pas, il sifflerait alors une P3, en expliquant sa décision.

Si l'équipe qui mène tarde à se mettre en place, après que l'adversaire ait réduit le score, l'arbitre l'avertira d'avoir à accélérer sa mise en place, sous peine de sanction. 

Téléchargez la fiche pratique : T comme touche, généralités : fiche_20_touche

21 février 2013

Petit quizz.... connaissez-vous le règlement ?

Allez, je teste une nouvelle rubrique, avec un quizz mensuel... venez tester vos connaissances et rendez-vous dans un mois pour la réponse !

16 février 2013

Une chance au tirage...

Pour finir cette série de posts relatifs au tirage au sort, un dernier message pour en rappeler les fondamentaux, ou expliquer à nos amis supporters ce qui peut bien résulter de cette opération. 

Le tirage au sort est effectué entre les deux capitaines. A défaut, entre deux cavaliers si le coach fait office de capitaine (possible pour les moustiques, poussins ou benjamins). Celui qui remporte le tirage au sort choisit, soit le coup d'envoi en première période, soit son camp.

 
S’il opte pour le coup d’envoi, le capitaine adverse choisit son camp.  Ce dernier bénéficiera du coup d’envoi en deuxième période, et les deux équipes échangeront leurs camps.
 
S'il choisit son camp, l’équipe adverse doit effectuer le coup d’envoi en première période.
C'est un choix stratégique qui se prépare à l'avance, avec le coach. En principe, le capitaine qui gagne le tirage au sort aura tendance à choisir le ramassage du coup d'envoi en première période. En effet, la possession du ballon lui permet d'espérer ouvrir la marque et ainsi, de prendre l'avantage psychologique. Mais tous les cas de figure sont possibles... le choix du camp peut être plus important, du fait de la configuration du terrain.. En tout état de cause, c'est l'un ou l'autre et le tirage au sort offre l'avantage... du choix.
 
L'arbitre qui a procédé au tirage au sort prendra soin de prévenir les autres arbitres de la rencontre, et de placer le ballon pour le ramassage sur la ligne des 10 m du camp de l'équipe qui engage.
 
Le camp d’une équipe est la moitié de terrain dans laquelle se trouve le but qu’elle défend. Le règlement précise qu'en pénétrant sur le terrain, chaque équipe doit évoluer dans son camp. C'est naturellement impossible lorsque le tirage au sort est réalisé sur le terrain. Les équipes ont alors pris déjà possession d'un camp - provisoirement - pour finir leur préparation. L'arbitre veille alors à ce que chacun reste dans ce camp provisoire pour ne pas gêner l'équipe adverse. Et dés qu'il a procédé au tirage au sort, il veille à ce que chaque équipe aille rapidement sur son camp, tel que désigné par ce tirage au sort.
Enfin, je vous renvoie à la lecture du post sur les brassards de capitaine pour une précision supplémentaire.
 
Téléchargez la fiche à conserver : fiche_19_tirage_au_sort
16 février 2013

Tirer à blanc... et noir

imageVous l'aviez compris, ce post traite naturellement du tirage au sort. Un sujet relativement simple, dont l'interprétation relève autant de l'usage que de la lettre du règlement. Celui-ci ne dit pas grand chose, en effet, sur les conditions de ce tirage au sort. On y lira simplement que l'arbitre effectue un tirage au sort avant le match...
En pratique, c'est souvent l'arbitre à cheval qui procède au tirage au sort, sur le terrain, juste avant le match. Il y a là un petit cérémonial qui participe de l'ambiance, mais cette pratique n'est pas obligatoire. 
Le tirage au sort peut parfaitement être effectué sur le terrain d'échauffement. Un bon moyen pour gagner du temps lorsque la journée est chargée où que le retard s'est accumulé sur le programme...
J'ajoute que l'arbitre référé est tout à fait habilité à réaliser ce tirage au sort, sur le terrain d'échauffement ou sur le terrain du match.
En pratique, l'arbitre se munira d'une pièce, et à défaut, d'un objet quelconque, le sifflet par exemple, qu'il cachera dans une de ses mains. Il proposera à l'un des capitaines de choisir une main... et s'en remettra à la chance.
 
A chacun sa méthode pour choisir le capitaine qui tentera sa chance. En l'absence de disposition règlementaire, je vous livre la mienne : lorsque les capitaines sont de sexe différent, j'applique l'adage qui offre la priorité aux dames, en vérifiant l'accord du cavalier masculin, par stricte courtoisie. Si les capitaines sont de même sexe, je vérifie leur date de naissance et donne la priorité au plus jeune. Proposition que j'ai également la courtoisie d'annoncer à l'autre capitaine.
Après tout, ce choix n'est pas déterminant, puisque celui qui tente sa chance... peut ne pas en avoir.
 
Pour plus d'informations, je vous renvoie vers les posts relatifs au ballon (une règle à deux balles - ... ne perdez pas la boule) et au capitaine (pas de brassard... ) qui influent sur le tirage au sort et l'engagement
 
Téléchargez la fiche à conserver : fiche_19_tirage_au_sort
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Grand Tournoi 2014

imageLe podium Club 5 du Grand Tournoi 2014, avec mes super coéquipiers : n°1 Marianne, n°2 Maxence, n°3 Laura, n°4 Fanny, n°6 moi. Notre groom de choc Julie et Patrice, le coach. L'illustration qu'on peut revenir à la compétition à 50 ans, en dépit d'un coude rafistolé :)

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